Je souhaite voyager en camping-car

Ça y est, vous avez pris votre décision. Vos prochaines vacances, vous les passerez sur la route en faisant halte où vous voulez, quand vous voulez.

Avant d’acheter votre camping-car, il faut néanmoins faire le calcul. Au-delà du prix du véhicule, posséder un camping-car comporte un certain nombre de frais. Comptez 40 CHF par année pour la vignette autoroutière, environ 500 CHF d’impôt sur les véhicules à moteur (le prix varie en fonction du canton et du modèle), et de 1000 à 2000 CHF pour votre assurance, selon la valeur assurée et les options du véhicule.

À cela s’ajoutent les frais d’entretien, de contrôle technique, de carburant, de location d’une place de stationnement et enfin d’assainissement des eaux usées (de 50 à 100 CHF selon le point de vidange). Par ailleurs, si le poids total autorisé en charge de votre véhicule est supérieur à 3,5 tonnes, il faudra vous acquitter de la RPLF (redevance forfaitaire sur le trafic des poids lourds), qui est de 650 CHF par année.

Comment économiser ?

Un camping-car, c’est bien, mais ce n’est pas toujours donné. Acheter un camping-car d’occasion est un bon moyen de profiter de vos vacances en toute liberté et à moindres frais. Mais puisque vous ne savez pas comment ses précédents propriétaires l’ont utilisé, voici une checklist des précautions à prendre avant de faire votre acquisition.

L’heure est venue de prendre la route ! Rouler en camping-car, c’est découvrir des lieux inexplorés à votre rythme. Vous allez sûrement adorer – à condition de respecter quelques règles de base :

• Assurez-vous d’avoir le bon permis : un permis de conduire B si votre camping-car a un poids total autorisé en charge inférieur ou égal à 3,5 t, un permis C1 ou C si son poids total autorisé est supérieur à 3,5 t.
• Respectez les limitations de vitesse : en Suisse, les camping-cars de plus de 3,5 tonnes ne peuvent rouler à plus de 100 km/h sur les autoroutes.
• N’oubliez pas votre autocollant : si vous voyagez en France avec un camping-car de plus de 3,5 t, vous devrez obligatoirement apposer un autocollant « Attention angles morts » à l’arrière et de chaque côté de votre véhicule.
• Faites halte là où c’est autorisé : en camping-car, on ne peut pas toujours passer la nuit là où on le souhaite. La réglementation varie d’un canton à l’autre.

   

Avec la pandémie, nos modes de vie ont beaucoup évolué. Il n’est désormais pas rare de travailler en mode hybride, depuis chez soi… ou depuis son camping-car ! Si le travail à bord de votre véhicule vous tente, voici 5 conseils pour profiter pleinement de cette expérience.

Il est rare de se déplacer en camping-car toute l’année. Que faire de votre véhicule lorsqu’il n’est pas utilisé ? Le louer ! Vous gagnerez ainsi des revenus supplémentaires et en ferez profiter la communauté.

Comment louer votre véhicule ? Tout d’abord, établissez un contrat de location qui précise les tarifs et obligations du locataire et propriétaire. Demandez également une autorisation auprès de votre commune. Celle-ci est requise pour la location de logements, y compris des camping-cars.

Côté assurances, informez votre assureur que vous louez votre véhicule. Il sera certainement nécessaire d’adapter votre contrat. Pareil pour la taxe sur les véhicules motorisés : celle-ci n’est pas la même pour un véhicule loué, il faudra donc vous acquitter d’un impôt plus élevé.

Ensuite, n’oubliez pas que louer un véhicule est considéré comme un revenu accessoire qui doit être déclaré aux impôts chaque année. Inscrivez-vous auprès de l’administration fédérale des contributions. Passé un certain seuil, vous devrez également facturer la TVA.

Enfin, mettez en place des règles sanitaires et de sécurité, en désinfectant votre camping-car régulièrement et en installant des extincteurs, des détecteurs de fumée et une trousse de premiers soins.