JEUDI 26 NOVEMBRE 2020

Prévoir la vie en rose

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EN BREF
En matière de prévoyance, beaucoup estiment être parés à toute éventualité. Seulement, aussi prévoyant soit-on, la vie comporte son lot d'imprévus à ne pas négliger, sous peine de se retrouver en mauvaise posture sur le plan financier. Exemples.
Fonder une famille, lancer sa start-up, devenir propriétaire, etc. Bien que pleine de réjouissances, la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille mais s'écoule immanquablement avec quelques tumultes ; sinon des événements tragiques auxquels il est bien naturel d'éviter de penser. Aussi est-il nécessaire de pouvoir s'appuyer sur un partenaire de confiance à chaque étape de son existence. En témoignent ces quelques cas réels aussi dommageables qu'ordinaires.

Million dollar baby 
La naissance d'un enfant est un bonheur et un bouleversement à la fois. Souvent, un des parents réduit son temps de travail pour rester auprès de bébé, parfois sur plusieurs années. Si le parent qui n'a pas changé ses habitudes professionnelles est protégé en cas d'incapacité de travail, qu'advient-il si le second est victime d'un accident ou d'une maladie ? Plusieurs possibilités sont envisagées : diminution du taux de travail pour le conjoint qui exerce son activité à 100%, emploi d'une aide à domicile, embauche d'une nounou, etc. Autant de solutions qui engendre des frais inopinés. Une analyse de prévoyance prévient ce type de risque en identifiant les lacunes de ses couvertures d'assurance vie et en y remédiant au besoin.

Quand la maison de ses rêves vire au cauchemar
Dénicher sa perle rare immobilière demande certes du temps, de l'énergie et de l'argent, mais la joie de s'installer dans son cocon n'a décidément pas de prix. Malheureusement, nul n'est à l'abri d'un drame. C'est ainsi qu'en cas de décès subit d'un parent ou d'un conjoint, il s'agit, en plus de la douleur à surmonter, d'assurer le remboursement de l'hypothèque et le comblement du trou creusé dans le deuxième pilier en guise de fonds propres. Pour y parvenir, vendre son bien est généralement la seule solution… à moins d'être couvert par une assurance qui garantit la stabilité de son logement. 

Reprendre la PME familiale : une entreprise parfois périlleuse
En Suisse, bon nombre de PME sont des structures familiales. A l'approche de la retraite, il est temps de songer à passer le témoin à sa descendance. Habituellement, la cession se fait par un rachat progressif au fil des années. Néanmoins, le destin peut frapper à tout moment, et lorsque que le parent-patron décède brusquement, la situation peut se compliquer sévèrement. 
Pour pouvoir continuer à travailler en son seul nom, le successeur doit alors racheter les parts de son autre parent, et de ses frères et sœurs le cas échéant. Certains se demandent dès lors s’il n'est pas préférable de vendre ou de fermer simplement l’entreprise. Là encore, la question peut être évitée si l'on contracte l'assurance adéquate.

L'indépendance a un coût
Développer son propre projet professionnel, c'est enrichissant sur le plan personnel mais financièrement aventureux. Car la liberté professionnelle va de pair avec certaines contraintes, surtout en termes de retraite. Ainsi, lorsque nous devenons travailleur indépendant, nous ne sommes, de fait, plus affilié à une caisse de pension ni à la LAA (Loi sur l'assurance-accidents). C’est donc à l’indépendant de veiller à assurer ses prestations d'invalidité et ses vieux jours. Pour des raisons financières, l'on renonce parfois au 2 ème pilier, du moins au début. Puis, c’est l’accident. Et tous les indépendants le savent, chaque jour de travail en moins, c’est de l’argent de perdu. Il en va de même pour son capital retraite. Or, un 3ème pilier avec une rente d'incapacité de gain permet de faire face à ces aléas.