L’inquiétude des Suisses vis-à-vis de leur avenir financier n’a rien de nouveau, et la question revient régulièrement sur le devant de la scène à la faveur de votations et de débats sur l’AVS. S’il s’agit d’une thématique complexe, un élément central est cependant facile à appréhender : à moins de souscrire une solution de prévoyance privée, les 1^er et 2^e piliers permettront de percevoir au mieux 60 % de son dernier revenu. Face à cette perspective, rien d’étonnant à ce qu’une part croissante de la population choisisse de souscrire une prévoyance liée (pilier 3a) afin de conserver leur niveau de vie. Avant de vous lancer, il est cependant crucial de vous orienter vers la solution la plus adaptée à vos besoins, et ce petit tour d’horizon devrait vous faciliter la tâche.

Banque ou assurance ?

Au moment d’ouvrir un pilier 3a, un premier choix s’impose : celui d’opter pour une banque ou un assureur. Dans les deux cas, vous constituez au fil du temps un capital qui vous permettra de maintenir votre niveau financier après la retraite ou de financer votre premier achat immobilier. Il peut également être retiré si vous vous installez à votre compte ou partez vivre à l’étranger. De plus, les versements que vous effectuez sur votre pilier 3a peuvent être déduits de votre revenu imposable (jusqu’à CHF 7056.– depuis janvier 2024)  ce qui en fait une solution particulièrement économique sur le long terme.  De quoi épargner tout en économisant des impôts. 

À la faveur du développement technologique et de l’évolution des habitudes des consommateurs, de nouveaux acteurs ont fait leur apparition sur le marché de la prévoyance en misant sur les applications mobiles et l’intelligence artificielle. Plusieurs start-ups proposent désormais des offres entièrement en ligne, qui permettent de gérer votre prévoyance de manière flexible, à des tarifs avantageux. 

En somme, la diversité des offres de prévoyance permet désormais à chacun d’opter pour sa formule idéale. Les plus aventureux peuvent s’orienter vers les applications mobiles des start-ups de de la fintech, qui privilégient la simplicité d’utilisation et la réduction des coûts, sacrifiant au passage le contact humain et les conseils avisés d’un professionnel. le 3a bancaire permet quant à lui une flexibilité et une efficience accrue, mais vous expose à une déconvenue en cas d’incapacité de travail à la suite d’une maladie ou d’un accident. Enfin, le choix d’une solution moderne à la Vaudoise vous offre la solution de prévoyance la plus complète, plaçant vos proches et vous-même à l’abri du besoin, même si des circonstances défavorables devaient survenir. 

La prévoyance et le 3^e pilier constituent cependant des problématiques complexes, dont nous n’avons fait ici qu’esquisser les grandes lignes. Il existe une myriade de modalités, de possibilités d’investissement et de cotisations complémentaires. Votre stratégie peut également refléter vos valeurs et votre attachement aux questions liées à la responsabilité sociale et environnementale, par exemple. À moins de maîtriser toutes ces différentes thématiques sur le bout des doigts, nous ne saurions trop vous recommander d’entamer vos démarches par un point de situation avec un professionnel, qui pourra vous orienter vers la stratégie la plus adaptée et la plus profitable pour vous sur le long terme. Nos conseillères et conseillers sont à votre entière disposition pour réaliser un bilan gratuit et sans engagement, qui permet d’identifier les lacunes de chacune et chacun en matière de prévoyance.