DIMANCHE 02 FÉVRIER 2020

Assurer (et s'assurer) sur les pistes

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EN BREF
Le mois de février et ses relâches sont souvent l'occasion de profiter des joies de la glisse une des dernières fois de la saison. Drainant une kyrielle de familles, les stations suisses accusent alors une fréquentation en hausse et par conséquent un risque d'accidents accru. Que faire pour prévenir les dangers liés à la pratique du ski et, le cas échéant, comment se prémunir de dépenses coûteuses ? Réponse avec un tour de piste des recommandations à observer pour skier l'esprit léger.
Ski compte, c'est la sécurité
Recouverte à 60% par les Alpes, la Suisse compte tout naturellement un grand nombre de férus de glisse. Chaque année, ils seraient ainsi plus de 2,5 millions à prendre d'assaut les sommets helvétiques. Inévitablement, cet engouement entraîne une foule d'accidents avec près de 70'000 blessés recensés chaque hiver… sans oublier une avalanche de dégâts matériels. Toutefois, quelques précautions faciles à appliquer suffisent à réduire sensiblement les mésaventures alpestres, à commencer par les 10 règles de conduite du skieur – encore trop méconnues des hivernants – promulguées par la FIS (Fédération Internationale de Ski) :

  • Ne pas mettre autrui en danger ni lui porter préjudice
  • Descendre à vue. Adapter son comportement et sa vitesse à ses capacités, à la densité du trafic sur les pistes ainsi qu'aux conditions neigeuses et du terrain
  • Respecter le skieur et le snowboarder aval, prévoir une trajectoire qui assure sa sécurité
  • Dépasser à une distance appropriée
  • S’engager et virer vers l’amont après un examen de l’amont
  • Stationner au bord de la piste ou à des endroits avec visibilité
  • Monter et descendre à pied uniquement au bord de la piste
  • Respecter le balisage et la signalisation
  • En cas d'accident, prêter secours et avertir le service de sauvetage
  • Faire connaître son identité si l'on est témoin d'un accident
Avant de braver les cimes, il appartient en plus à chacun d'apprécier justement sa condition physique, de s'équiper valablement avec une combinaison adéquate, un casque, des fixations nouvellement révisées et idéalement de protège-poignets pour les mordus de snowboard. Ceux qui préfèrent faire parler la poudre se muniront quant à eux d’une pelle, d'une sonde et d’un DVA (détecteur de victime d’avalanche).

Assurance RC : une montagne d'avantages
Malgré toute la prudence qu'il est possible de déployer en s'adonnant aux sports d'hiver, nul n'est à l'abri d'un pépin. D'ailleurs, 90% des accidents sont provoqués par les skieurs eux-mêmes… Pour godiller en toute quiétude et s'éviter bien des tracas, bénéficier d'une assurance RC s'avère donc particulièrement utile et présente de nombreux atouts.

En cas de préjudice causés à un tiers par exemple, Vaudoise Assurances intervient pour indemniser le lésé (ou son assurance accident). Elle défend aussi ses assurés contre d'autres usagers des domaines skiables qui revendiqueraient des compensations illicites. De même, la Vaudoise prend en charge les frais d'avocat dans le cas où une plainte pénale est déposée.

Concernant les dégâts matériels, l'assurance RC couvre les détériorations éventuelles sur l'équipement d'un tiers lésé, qu'il s'agisse de l'attirail d'un skieur ou d'installations présentes sur les domaines skiables.

Enfin, la couverture RC familiale s'étend à toutes les personnes faisant ménage commun avec l'assuré(e). Ainsi, si des enfants causent un dommage à autrui (skieur, lugeur, randonneur, etc.), la Vaudoise prend en charge l'indemnisation même si les fautifs sont trop jeunes pour être tenus responsables de leurs actes.

De quoi slalomer entre les soucis et planter le bâton… sans risquer un retour de bâton.